Du calendrier Gaulois à nos jours

Impossible de vous parler des fêtes païennes sans vous expliquer la trame du calendrier gaulois qui est basé sur les lunaisons. En effet, comprendre comment étaient réparties les années est essentielle à mon sens pour dater correctement certaines célébrations païennes de la manière la plus claire possible 🙂

Le calendrier gaulois est basé sur les cycles lunaires mais prend en compte les cycles solaires. Le calendrier de Coligny datant du IIème siècle (pour certains experts il daterait plutôt du Ier siècle avant Jésus Christ), retrouvé en France dans l’Ain, a permis de mieux comprendre le déroulement d’une année gauloise.

Les jours gaulois

En Gaule, la journée — appelée latis — commençait au coucher du Soleil.
Le jour naissait donc de la nuit, à l’image de l’année qui débutait elle aussi dans la saison sombre.
Ce choix traduit une philosophie : l’obscurité précède la lumière, tout comme le silence précède la création.

Les Gaulois ne divisaient pas leurs journées en semaines comme nous, mais en quinzaines (ou parfois en treizaine ou quatorzaine selon la durée du mois).
Chaque jour portait un nom spécifique, souvent d’origine numérique :

Cintuxos, Alios, Tritios, Petuarios, Pempatos, Suextos, Sextamos, Oxtumetos, Noumetos, Decametos, Oinodecametos, Uodecametos, Tridecametos, Petrudecametos et Pempedecametos.

Certains jours étaient sacrés — consacrés aux rites, aux offrandes ou aux célébrations des cycles de la nature.

Il y avait des fêtes assez célèbres dont je parle dans d’autres articles et d’autres moins… Parmi ces dernières, en voici quelques unes :

  • Brigiomu Riuro, fêtée le quatrième jour avant Atenoux du mois Riuros, lors de la cueillette du gui sacré ;
  • Les dix nuits de Grannos, pendant Giamonios, dédiées aux offrandes aux eaux et à la guérison (datées par les Romains vers la mi-juillet) ;
  • Lugouos, célébrée au deuxième jour d’Anagantio pendant la cinquième année de chaque lustre, en l’honneur de la lumière et de la connaissance ; puis Imbiuolcaia, deux jours plus tard, fête de purification et de renaissance.

Ces jours rythmaient le lien entre ciel et terre, entre le visible et l’invisible.

Une année gauloise

Le calendrier gaulois : une vision cyclique du temps

En gaulois, Sonnocingos désigne une année. Ce concept repose sur les lunaisons, c’est-à-dire les cycles de la Lune. Une année gauloise comprend douze cycles lunaires, mais comme ceux-ci ne couvrent pas exactement une année solaire, un décalage d’environ dix jours apparaît. Pour compenser cette différence, les Gaulois inséraient des mois intercalaires à intervalles réguliers.

Fait notable : chez les Gaulois, on ne comptait pas les jours, mais les nuits. Ainsi, chaque jour débutait à la tombée de la nuit, à l’image de leur année, qui commençait elle aussi dans l’obscurité, avec Samos, marquant le début de la saison sombre.

Selon les recherches de M. Coremans, qui a réalisé un travail remarquable sur ce sujet, les Gaulois ne comptaient pas en années solaires comme nous le faisons, mais en saisons sombres, équivalentes à notre hiver.

Une année divisée en deux grandes saisons

Le mois « Samos » ouvre l’année gauloise (ou le mois intercalaire Mitx selon les années). L’année gauloise se divise en deux parties :

  • La saison sombre, appelée Giiermorotlio (le « cycle des pousses »), qui commence avec Midx (l’un des deux mois intercalaires) ou Samon.
  • La saison claire, appelée Semorotlio (le « cycle des semences »), qui débute avec Ciallo Buis (le second mois intercalaire) ou Giamonos.

Chacune de ces deux saisons principales est à son tour divisée en deux sous-saisons :

  • Pour la saison sombre :
    • Cenglamos : le « soleil dormant »
    • Giamos : le « soleil montant »
  • Pour la saison claire :
    • Uesara : le « soleil volant »
    • Samos : le « vieux soleil »

Le cycle du temps chez les Gaulois

Chez les Gaulois, le temps était pensé de façon cyclique. Une année gauloise contient 12 ou 13 mois gaulois (lunaisons). Cinq années gauloises forment un lustre, et six lustres un siècle gaulois, appelé Saitlo. Ainsi, un siècle gaulois comprenait 30 années.


Les mois gaulois

Les mois du calendrier gaulois suivent le rythme de la Lune : chacun compte vingt-huit, vingt-neuf ou trente jours.
Les mois de trente jours, appelés Mat (« abondants »), alternent avec les mois de vingt-huit et vingt-neuf jours, Anmat (« maigres »), selon un équilibre subtil entre lumière et obscurité.

D’après mes recherches et mes ressentis, il me semble que chaque mois débutait quelques jours après la pleine lune, au moment où la Lune commence à décroître et où les nuits deviennent plus sombres.
Cette idée me paraît cohérente avec la vision gauloise du temps : une journée commençait à la tombée de la nuit, et l’année elle-même s’ouvrait avec la saison sombre.
Il est donc naturel, à mes yeux, que le mois suive cette même logique, en naissant au cœur de l’obscurité.

La structure du mois et du siècle gaulois

Chaque mois gaulois se divise en deux quinzaines.
La première compte toujours quinze jours, tandis que la seconde, appelée Atenoux, en compte treize, quatorze ou quinze selon la durée du mois.

Les Gaulois ne connaissaient pas la semaine comme nous l’entendons aujourd’hui.
Leur temps se mesurait selon les rythmes naturels, en cycles de nuits et de lunes, fidèles au souffle vivant de la nature.

Pour maintenir l’équilibre entre les cycles lunaires et solaires, ils ajoutaient deux mois intercalaires de trente jours à intervalles réguliers :
Le premier, Midx, venait avant le mois de Samon, et le second, Ciallos Buis, était ajouté avant Giamonios.

Cinq années formaient un lustre, et six lustres composaient un siècle gaulois de trente ans.
Les années 1 (sauf l’année ouvrant le siècle) et 3 de chaque lustre comportaient treize mois au lieu de douze — une manière d’ajuster le temps tout en respectant l’harmonie des cycles célestes.

Ainsi, le calendrier gaulois apparaissait comme une véritable respiration cosmique :
un équilibre entre la lumière et l’ombre, entre le soleil et la lune — une danse du temps où chaque nuit comptait.

Ainsi se tissait l’ordre du temps chez les anciens Gaulois : un équilibre précis entre les cycles du soleil et ceux de la lune.
Mais derrière ces mesures et ces ajustements se cache une vision plus profonde du monde; une manière de sentir le temps, non de le compter.
C’est cette vision que je souhaite maintenant évoquer.

Le commencement dans l’obscurité

Commencer le mois dans les nuits sombres, c’est inscrire le temps humain dans ce rythme ancestral : la lumière n’émerge qu’après avoir dormi dans la profondeur.
Et peut-être que les druides, en suivant ce cycle, rappelaient simplement ceci :
ce n’est pas la clarté qui fait naître la vie, mais la nuit qui lui donne forme. Cette idée rejoint d’ailleurs un témoignage attribué à Pline l’Ancien, il y a près de deux mille ans. Admiratif des Gaulois cueillant le gui le premier jour du mois, il écrivait :

Avant toute lumière, il y a la nuit.
Avant toute naissance, il y a le silence du ventre du monde.
Les anciens Gaulois vivaient selon cette évidence, simple et cosmique : tout commence dans l’obscurité.

Leur manière de compter le temps le montre à chaque échelle.

Le jour gaulois commençait non pas à l’aube, mais au coucher du soleil.
Ce choix n’était pas anodin : la nuit n’était pas vue comme la fin du jour, mais comme le premier pas du cycle suivant.
Ainsi, chaque journée naissait du crépuscule, comme la graine naît de la terre sombre avant de lever vers la lumière.

De même, l’année s’ouvrait à la saison sombre, lors du mois de Samonios.
C’était le temps du retrait, du repos des forces, le moment où la vie se replie pour mieux renaître au printemps.
L’année commençait donc dans la nuit du monde, non dans son éclat.

Dès lors, comment imaginer que les mois auraient obéi à une logique différente ?
Si chaque jour et chaque année commençaient dans l’ombre, il semble naturel que le mois gaulois ait lui aussi commencé quand les nuits devenaient sombres, c’est-à-dire au moment où la lune déclinait, après sa plénitude.

Cette idée, je ne l’ai pas seulement déduite : je l’ai ressentie.
Par la radiesthésie, en cherchant le point de départ du siècle gaulois, je fus conduite vers le sixième jour après la pleine lune.
Ce moment, où la clarté s’atténue et où les nuits s’allongent, m’a paru correspondre exactement à l’esprit du calendrier celtique : un temps qui s’ouvre dans la profondeur, non dans l’éclat.

Pline l’Ancien, dans son Histoire naturelle (XVI, 95), rapporte que les druides « commençaient leurs mois et leurs années le sixième jour de la lune ».
Beaucoup l’interprètent comme le sixième jour après la nouvelle lune.
Mais il est tout aussi possible que ce “sixième jour” ait désigné un moment sacré du cycle, lié non à la croissance de la lumière, mais à son retrait — à ce basculement où la lune quitte la plénitude pour retourner vers la nuit.

Car dans la pensée gauloise, le commencement n’est pas une explosion de lumière, mais un retour au creux fertile de l’obscurité.
Le jour naît de la nuit, le printemps du repos hivernal, la vie du silence.
Le calendrier, dès lors, n’était pas seulement un outil : il était une image du monde, un miroir de la respiration cosmique.

« Le sixième jour de la lune marque le début des mois, des années et des siècles, qui durent trente ans ; jour choisi parce que la lune est déjà dans toute sa force sans être à mi-cours. »

Cette description peut bien sûr être interprétée de plusieurs manières, d’autant qu’il s’agit d’une traduction.
Le premier mois de l’année gauloise, appelé Samon, correspond approximativement à la période d’octobre à novembre dans notre calendrier actuel, lorsque l’automne s’installe pleinement.


Les mois et leur équivalence

On distingue deux sortes de mois. Les mois de 30 jours, appelés MATU (ce qui semble signifier entier, favorable) et les mois dits INMATU (qui pourrait vouloir dire vide, défavorable) , composés de 29 jours. Equos semble être une exception car par trois fois dans le calendrier de Coligny il est composé de 30 jours et est appelé ANMATU . Il est donc très probable que ce soit un mois de 30 jours sauf lors de deux années d’une lustre où il pourrait contenir 28 jours

  • MIDX est le premier mois intercalaire qui est présent lors de la première année d’un lustre (sauf pour le premier lustre d’un siècle gaulois) et est composé de 30 jours. On pourrait le traduire par « treizième mois« 
  • SAMON débute sur nos mois d’Octobre/Novembre et est composé de 30 jours. On pourrait le traduire par « mois de la (fin) de la saison claire »
  • DUMANNIOS débute sur nos mois de Novembre/Décembre et est composé de 29 jours. On pourrait le traduire par « fumigation, énergie vitale, âme ».
  • RIUROS débute sur nos mois de Décembre/Janvier et est composé de 30 jours. On pourrait le traduire comme « mois gras »
  • ANAGANTIO débute sur nos mois de Janvier/Février et est composé de 29 jours. On pourrait le traduire comme « mois où l’on ne voyage pas »
  • OGRONIOS débute sur nos mois de Février/Mars et est composé de 30 jours. On pourrait le traduire comme « mois froid »
  • CUTIOS débute sur nos mois de Mars/Avril et est composé de 30 jours. On pourrait le traduire comme « mois de la voix, des invocations »
  • CIALLOS BUIS est le deuxième mois intercalaire qui est présent lors de la troisième année d’un lustre et est composé de 30 jours. On pourrait le traduire comme « l’autre période »
  • GIAMONIOS débute sur nos mois de Avril/Mai et est composé de 29 jours. On pourrait le traduire comme « mois (de la fin) de l’hiver
  • SIMIVI SONNIOS débute sur nos mois de Mai/Juin et est composé de 30 jours. On pourrait le traduire comme « mois au milieu du printemps »
  • EQUOS débute sur nos mois de Juin/Juillet. On pourrait le traduire comme « mois du cheval ». Equos semble être une exception car par trois fois dans le calendrier de Coligny il est composé de 30 jours mais est appelé ANMATU.. Après de longues recherches autour de ce mois mystérieux, j’en suis venue à la conclusion quEquos compte 30 jours pour l’année 1, 3 et 5 d’un lustre et 28 jours pour l’année 2 et 4 d’un lustre
  • ELEMBIUOS débute sur nos mois de Juillet/Août et est composé de 29 jours. On pourrait le traduire comme « mois du cerf »
  • AEDRINI ou EDRIBUOS débute sur nos mois de Août/Septembre et est composé de 30 jours. On pourrait le traduire comme « mois de la chaleur »
  • CANTLOS débute sur nos mois de Septembre/Octobre et est composé de 29 jours. On pourrait le traduire comme « mois des chants »

Reconstituer le calendrier Gaulois sur nos jours actuels

Je me suis amusée à reconstituer le calendrier gaulois en l’adaptant à notre époque.
Très bientôt, je partagerai cette reconstruction complète, avec les dates correspondantes et les célébrations associées, afin que chacun puisse explorer ou même vivre ce rythme ancestral.

Mon travail reflète avant tout ma propre interprétation.
Je ne prétends pas détenir la vérité absolue, mais je propose ici une version qui me semble la plus cohérente, à la fois en accord avec les sources historiques connues et avec la symbolique profonde du calendrier celtique.
Et au fil de mes recherches, j’ai développé l’intime conviction d’avoir percé une part des mystères du calendrier gaulois, comme si les fragments épars du passé retrouvaient enfin leur sens.

Faute d’indications claires sur le point de départ du siècle gaulois, j’ai choisi de me tourner vers un outil plus intuitif : la radiesthésie.
En interrogeant le pendule, j’ai cherché le moment où l’énergie du siècle nouveau se mettait en mouvement.
La réponse fut immédiate et constante : le 1ᵉʳ novembre 1996, au coucher du Soleil.

Ce résultat m’a paru d’autant plus significatif qu’il s’accorde parfaitement avec la logique lunaire :
cette date correspond en effet au sixième jour suivant la pleine lune d’octobre 1996
moment où la lumière décline, où la lune s’amenuise, et où commence symboliquement la saison sombre.

Ce choix trouve d’ailleurs un écho dans une citation de Pline l’Ancien, qui rapporte dans son Histoire naturelle (Livre XVI, 95) que les druides « commençaient leurs mois et leurs années le sixième jour de la lune. »

Cette concordance, découverte à l’aveugle par radiesthésie, m’a profondément marquée :
comme si l’intuition rejoignait la mémoire des anciens.
Elle m’a confortée dans l’idée que ce repère — le 1ᵉʳ novembre 1996 au coucher du Soleil — marquait bien le commencement du siècle gaulois contemporain.

C’est à partir de ce point d’origine que j’ai construit mon calendrier gaulois adapté à notre époque, en respectant la structure traditionnelle :
les lustres de cinq ans, les mois intercalaires (Midx et Ciallos Buis), et la répartition harmonieuse entre les cycles lunaires et solaires.
Ainsi, ce calendrier moderne conserve l’esprit de l’ancien : un temps qui respire avec la lune, qui commence dans l’obscurité, et qui s’ouvre lentement à la lumière.

À présent que ce mystère semblait levé, un autre m’attendait — celui d’un mois énigmatique dont le nom résonnait comme un écho : Equos.

Equos

Il faut savoir qu’Equos est un mois particulièrement controversé !
Au fil de mes recherches, j’ai effectué plusieurs essais : je l’ai d’abord compté avec 29 jours, puis avec 28.
Mais à chaque fois, un décalage progressif apparaissait au fil du temps par rapport aux phases lunaires.

En observant plus attentivement, j’ai remarqué que ce décalage commençait dès la deuxième année du premier lustre.
J’ai alors tenté une nouvelle approche : attribuer 29 jours à Equos de manière générale, mais 30 jours à chaque deuxième année de chaque lustre.
Et là, surprise : le calendrier restait parfaitement aligné avec les lunaisons !
Je pensais enfin avoir trouvé la clé de l’énigme… jusqu’à ce que je constate qu’Equos apparaît au moins trois fois avec 30 jours sur un même lustre dans le calendrier de Coligny.

Mon hypothèse tombant à l’eau, je me suis alors tournée vers d’autres travaux, notamment ceux de Mac Neill, mentionnés dans l’étude  » Persée – McKay : The Coligny Calendar as a Metonic Lunar Calendar« . Selon ses conclusions, Equos comporterait 30 jours pour les 1re, 3e et 5e années d’un lustre, et 28 jours pour les 2e et 4e années.

Cependant, cette méthode entraîne encore un décalage d’un jour sur un siècle gaulois par rapport au cycle solaire. Ce léger décalage n’était pas une erreur : il portait en lui le signe d’un passage.
J’ai compris qu’il s’agissait d’un jour hors du temps, un jour épagomène, situé entre deux siècles — ce moment suspendu où le cycle s’achève pour mieux renaître, à l’image des anciens calendriers du monde

Jour épagomène

Le 1er novembre 1996 au coucher du soleil, selon mes recherches et mes conclusions, débutait un siècle gaulois. Ce siècle s’achèvera le 31 octobre 2026 au coucher du soleil. Ce qui crée un décalage d’un jour par rapport au cycle solaire. Après de nombreuses recherches une évidence s’est imposée à moi: celle de la présence d’un jour épagomène situé entre 2 siècles, juste avant l’ouverture du mois de Samon. On en trouve de multiples exemples dans différents calendriers (égyptien, maya, républicain français, certaines traditions celtiques médiévales…)

Dans cette logique, il paraît tout à fait naturel que le calendrier gaulois ait comporté lui aussi un mécanisme semblable. Si l’on admet qu’un décalage d’un jour devait être introduit environ tous les trente ans, il serait cohérent que ce jour ne soit pas intégré artificiellement à un mois, mais qu’il soit consacré comme jour

Mois intercalaires et organisation du calendrier

Cinq années gauloises forment un lustre, et six lustres constituent un siècle gaulois.
Une année compte douze mois sauf pour la première et la troisième année de chaque lustre qui comptent treize mois, à l’exception de la première année du lustre qui ouvre un nouveau siècle gaulois.

Comme il existe un décalage d’environ dix jours entre l’année solaire et l’année lunaire, les Gaulois ajoutaient deux mois intercalaires de trente jours afin de rétablir l’équilibre.
Ces mois étaient insérés à des moments précis du cycle : Durant la première année d’un lustre (sauf pour le1er lustre d’un siècle), le premier mois intercalaire, nommé Midx, est inséré juste avant Samon.
Lors de la troisième année, c’est le second mois intercalaire, Ciallos Buis, qui est ajouté juste après Cutios.

Ce calendrier, à la fois lunaire et solaire, unit les deux grandes respirations du ciel : celle de la lune, qui rythme les mois, et celle du soleil, qui guide les saisons.
Grâce à ses intercalations régulières et à sa structure en cycles (lustres et siècles), il maintient l’équilibre entre les deux.
On peut donc le qualifier de calendrier lunisolaire, à l’image de la plupart des grands systèmes calendaires de l’Antiquité.
Il reflète à la fois la rigueur des cycles célestes et la sagesse d’une observation vivante du temps, où chaque lunaison s’inscrit dans le grand mouvement solaire de l’année.

Ce qu’il faut savoir pour reconstituer le calendrier Gaulois

  • 5 ans = 1 lustre
  • 6 lustres = 1 siècle
  • On ajoute le mois intercalaire Mitx chaque 1ère année d’un lustre avant Samon sauf lors du premier lustre d’un siècle
  • On ajoute le mois intercalaire Ciallos Buis chaque 3ème année d’un lustre avant Giamonos
  • On compte 30 jours pour Equos sauf pour la 2ème et 4ème année de chaque lustre où l’on compte 28 jours
  • Le 11 novembre 2025 au coucher du soleil, débute l’année 5 du lustre 6 d’un siècle gaulois. Un siècle gaulois se clôturera le 01 Novembre 2026 pour laisser place à un nouveau cycle de 30 ans 🙂
  • Ce siècle gaulois s’achèvera le 31 octobre 2026 au coucher du soleil pour laisser la place à un nouveau siècle qui débutera le 01 novembre 2026
  • Un jour épagomène sépare deux siècles, en 2026 ce jour débutera le 31 octobre au coucher du soleil et s’achèvera le 1 novembre au coucher du soleil

Reconstituer le calendrier gaulois, c’est renouer avec un rythme oublié : celui de la nuit qui enfante la lumière, du silence qui prépare le chant. À travers ces cycles anciens, c’est peut-être notre propre équilibre que nous retrouvons


Pour avoir plus d’info voici des liens vers des articles très intéressants à ce sujet

Je remercie les auteurs pour leur partage à ce sujet qui m’ont grandement aidée dans mes recherches et qui ont fait un travail formidable!

À lire ou à relire: