L’Essence d’Imbolc/Le réveil de la Déesse Mère

Imbolc célèbre le Printemps Spirituel. Projets et graines germent dans l’énergie. C’est le moment idéal pour une séance énergétique en cabinet ou à distance! (contactez moi pour prendre rdv).
Pour aller un petit peu plus loin, j’ai écrit cet article sur les mythes et légendes autour d’Imbolc. Je vous présente la Déesse Mère, Brigid, car impossible de parler d’Imbolc sans vous parler d’elle!
L’Âme d’Imbolc
🌿 Imbolc / Imbiuolcaia – Le Réveil de la Lumière
Imbolc (Em-Bolk en celte) ou Imbiuolcaia en gaulois, se situe à mi-chemin entre le solstice d’hiver (Yule) et l’équinoxe du printemps (Ostara).
Le mot Imbolc signifierait “dans le ventre” en vieil irlandais, évoquant la germination silencieuse de la vie encore nichée dans la terre.
Cette fête est connue sous de nombreux noms : Candlemas (Chandeleur), Oimelc (premier lait), jour de Brigid, Lupercalia, ou encore fête de la lumière croissante.
Toutes célèbrent un même mystère : la promesse du renouveau, la naissance des agneaux, et le retour progressif de la chaleur solaire.
Je célèbre Imbiuolcaia durant le mois gaulois d’Anagantio, le quatrième jour, soit le 10/02/2026 à partir de la tombée de la nuit (voir Du calendrier Gaulois à nos jours).
Certains choisissent d’autres repères : le 1er ou 2 février, la première nouvelle lune de février, ou encore la deuxième pleine lune suivant le solstice d’hiver.
Mon conseil : écoutez votre ressenti, suivez ce qui résonne avec votre cœur.
Personnellement, je préfère m’aligner sur le calendrier gaulois, car les énergies lunaires y sont particulièrement puissantes et justes.
Imbolc célèbre les Mères Divines, la renaissance de Brigid, déesse du feu, de la guérison et de la poésie.
Elle sort doucement de son sommeil, portant en elle les énergies créatrices du printemps à venir.
C’est une période de purification, de guérison et de renouveau, où les projets et les graines commencent à germer dans l’invisible avant de s’ancrer dans la matière à Ostara.
Imbolc marque également le retour du jeune Dieu Soleil, représenté par le Roi Chêne.
Encore enfant, il grandit jour après jour, tout comme la lumière qui s’étend.
On peut faire le parallèle entre le Roi Chêne et Oengus dans sa version juvénile, Bélénos dans sa jeunesse ardente, et Lugh, plus tard, dans sa pleine maturité.
C’est une fête du feu, symbole de vie, de chaleur et d’espérance.
Les jours rallongent, la nature se réveille doucement : Imbolc annonce le printemps spirituel, celui de la renaissance intérieure.
La Déesse Brigid

🔥 Brigid – La Flamme du Renouveau
Le sabbat d’Imbolc plonge ses racines dans les anciennes traditions celtiques irlandaises, où l’on célébrait la Déesse Brigid — sans doute héritière de la très ancienne Déesse Nerthus, divinité de la Terre et de la Fertilité.
Brigid est une triple Déesse, reflet des trois âges de la femme et des cycles de la vie.
À Imbolc, elle se manifeste sous son aspect de jeune fille, belle, lumineuse et pure — promesse du renouveau et du retour de la lumière.
Plus tard dans l’année, elle se révèle en femme mûre à travers Dana ou Ana, et en vieille femme sous les traits de la Morrigane ou de Ceridwen, gardiennes des mystères et de la transformation.
À la fois Déesse celtique et sainte chrétienne, Brigid occupe une place unique : elle unit le monde ancien et le monde nouveau, le païen et le sacré.
Fille du Dagda, l’un des plus anciens dieux du panthéon des Tuatha Dé Danann, elle serait née au lever du soleil, baignée par ses rayons, et aurait été nourrie du lait d’une vache aux oreilles rouges, venue du monde des esprits.
La tradition raconte qu’elles sont trois sœurs portant le même nom :
- Brigid la Guérisseuse,
- Brigid la Forgeronne,
- Brigid la Poétesse.
Son rire résonne à travers tout l’univers, faisant vibrer la création elle-même.
C’est elle qui aurait inventé le premier keening, ce chant de deuil éploré que les femmes entonnaient pour accompagner les défunts vers l’autre monde.
On lui attribue aussi la création d’une flûte magique, capable de conduire quiconque à l’endroit désiré en l’espace d’une seule nuit.
Brigid est omniprésente dans la nature : elle veille sur les sources, les puits sacrés, les animaux et les naissances.
Elle garde deux bœufs royaux (Fe et Men), un mouton nommé Cirb et un sanglier sacré, Thorc Triath.
Elle est la gardienne du feu sacré, du foyer, de la guérison et de la fertilité.
Déesse du changement, elle peut se métamorphoser en serpent, symbole de renaissance et de transformation.
On l’invoque pour guérir, purifier ou renouveler ce qui, en nous, a besoin de lumière.
Brigid, c’est la flamme qui réchauffe la Terre endormie, la promesse du printemps, la lumière du Soleil croissant.
Elle donne son lait aux troupeaux, protège les naissances, inspire les poètes, guide les druides et les artisans, veille sur les sages-femmes et les forgerons.
Elle règne à la fois sur la Terre, l’Eau, le Feu et la Fertilité — unissant dans son essence les quatre éléments et le souffle de la création.
J’ai écrit cet article en tentant d’être la plus claire possible, sachant qu’il est extrêmement difficile de trouver des informations fiables sur les fêtes païennes, ces dernières étant transmises depuis des millénaires par voix orale. Je vous partage ma vision des choses, avec mon interprétation, ma sensibilité, mes filtres…Je vous souhaite une belle célébration d’Imbolc, un délicieux moment avec la magnifique
Déesse de la Fertilité, du Feu, de l’Eau et de la Terre!